Le grand jour J arrive à grands pas, vous comptez les jours restant avant de pouvoir tenir enfin votre enfant dans vos bras. Même si le temps semble passer à une vitesse ralentie en ces derniers jours, certaines femmes se culpabilisent en quelque sorte car c’est les derniers moments qu’elles ont pour prendre entièrement soin d’elles et faire ce qu’elles veulent et il faut dire que même si cette attente est pénible, l’excitation est à son comble et cela représente un très beau moment. En fait, on peut comparer cela à un enfant quelques jours avant de déballer les cadeaux des Fêtes, une fois qu’il les a ouverts, il se dit que ce moment était fort agréable.
Si vous n’avez pas réellement de connaissances à ce sujet, que vous avez eu plusieurs « peurs » de vos copines qui racontaient leurs difficultés et problèmes lors de l’accouchement ou encore que vous n’avez pas eu la chance de suivre des cours prénataux, sachez que vous êtes à la bonne place. Les complications de l’accouchement et la grossesse qui suivent ne doivent pas être lu en ayant la peur que cela vous arrive mais cela devrait plutôt vous rassurer car la grande majorité des femmes qui accouchent ne vivent aucune difficulté pendant et après l’accouchement de cet enfant tant attendu.
Les Complications Pendant et Après l’Accouchement
L’Anxiété et la Peur
Il est tout à fait normal de ressentir de la peur et de l’anxiété au fur et à mesure que la date présumée de l’accouchement arrive, encore plus si cela est votre première grossesse. Toutefois, la peur et l’anxiété sont des émotions nocives en quelque sorte lors de votre accouchement puisque cela apporte des répercussions lors de votre travail et cela est davantage accentuées lorsqu’il arrive des complications pour la mère et/ou le foetus.
En ressentant ainsi de la peur et de l’anxiété avant et pendant le travail, cela peut en effet augmenter l’intensité de la douleur reliée à l’accouchement donc la femme devient moins « productive » lors des poussées, le travail devient alors plus long et ardu non seulement pour la femme mais aussi pour le conjoint (lui étant plus stressé). De plus, la libération de catécholamines (composés organiques fabriqués à partir de la tyrosine et jouant un rôle d’hormone et de neurotransmetteur) augmente encore davantage la souffrance que les femmes ressentent lors de l’accouchement (contractions et expulsion du bébé) et provoque un dysfonctionnement du myomètre (tunique musculaire de l’utérus) ce qui rend le travail plus difficile et inefficace.
Syndrome de Stress Post-Traumatique
Le SSPT (syndrome de stress post-traumatique) résulte principalement d’une grande peur, de l’anxiété mais aussi d’une perte de maîtrise de soi lors du travail de l’accouchement. Les femmes ayant eu plusieurs femmes, ayant eu quelques complications et qui n’étaient pas satisfaites des soins qu’elles ont reçu sont prédisposées à souffrir de SSPT qui connaît comme symptôme une grande peur paralysante, de l’horreur, des sentiments d’impuissance, le déroulement de la situation traumatique régulièrement, l’insomnie, l’anxiété chronique, etc.
Ces personnes doivent alors consulter son médecin qui pourra alors soit prescrire des médicaments pour contrer ou atténuer les symptômes de SSPT ou encore orienter sa cliente vers une thérapie ou autres professionnels de la santé.
Hypertonie Utérine
L’hypertonie utérine est une augmentation du myomètre (tunique musculaire de l’utérus) et une non-cohérence (non-coordination) dans les contractions utérines. Généralement, la fréquence des contractions augmente au fil que le travail progresse mais l’intensité de celles-ci n’augmente pas nécessairement, elles peuvent même diminuer en intensité. Malgré ce que l’on croit, les contractions ne provoquent pas l’avancement du travail, c’est-à-dire la dilatation du col et l’effacement du col.
L’hypertonie utérine est causée par la présence de contractions plus fortes au milieu utérin contrairement au fond utérin ou encore aux impulsions non-cohérentes ou désordonnées.
Les dangers que provoque l’hypertonie chez la femme sont:
- déshydratation
- diminution de la force, la capacité et de l’énergie
- un grand épuisement
- un travail plus long et ardu
- une douleur plus grande que la normale
- une pression plus longue que la normale sur la tête du foetus ce qui peut causer une bosse sérosanguine (bosse de sang), un modelage important ou encore un céphalhématome (épanchement de sang entre le périoste et l’os mais cela disparaît au bout de quelques semaines ou mois)
- une douleur pour le foetus car les contractions augmentent ce qui dérange les échanges utéro placentaires.
- un stress psychologique surtout envers la santé de l’enfant
- déclenchement artificiel du travail pour l’expulsion du foetus
- travail plus long
- risque d’accouchement avec les ventouses ou les forceps
- risque de césarienne
- augmentation des risques de macrosomie foetale (poids et croissance excessive chez le foetus) cela étant plus fréquent chez les femmes diabétiques
- augmentation de la pression artérielle, hypertension
Les risques pour le foetus sont:
- aspiration de liquide amniotique avec méconium (selles)
- augmentation des risques de la compression du cordon ombilical causé par un manque, une insuffisance de liquide amniotique
- diminution du poids lors de la naissance
- diminution de l’irrigation placentaire
- infection dans l’utérus si le travail est long
- épuisement, fatigue physique et mentale
- hémorragie si les contractions sont inefficaces, le travail n’avance pas aussi vite
- formation d’un anneau de rétraction
- infection du sang (septicémie)
- douleur et souffrance foetale
- hémorragie lors de l’expulsion du foetus ou lors de la délivrance
- risque de déchirure et donc d’infection
- douleurs plus intenses
- contractions utérines inefficaces après la sortie de l’enfant donc difficulté de sortir le placenta
- difficultés d’adaptation
- trauma au niveau du cerveau à cause de la descente rapide
- souffrance et douleurs
- Hypoxie (diminution du taux d’oxygène pour les tissus ou cellules)
- risque d’infection (travail plus long)
- travail plus long
- possibilité d’accouchement par césarienne
- risque de déformation du crâne du bébé soit une disproportion crânienne si le travail se prolonge
- déformation de la tête du foetus (cela se rétablit dans la grande majorité du temps)
- céphalhématome (épanchement de sang entre le péritoine et l’os)
- oedème au niveau du visage, de la gorge et du menton
- risque de césarienne si la présentation demeure le front
- travail plus long
- contractions inefficaces
- arrêt de la descente foetale donc augmentation du temps du travail
- augmentation de la mortalité parce qu’il y a une compression crânienne donc c’est pour cette raison que souvent, il y a des césariennes lors de cette présentation
- oedème facial, de la gorge, du front et du menton
- modelage excessif de la tête
- accouchement par césarienne
- douleur
- trauma crânien si l’accouchement est vaginale
- augmentation des risques de mortalité et morbitité périnatales
- risque élevé de cordon ombilical autour du cou
- risque de blessures et lésions au niveau de la moelle épinière
La Position Dystocique
La position foetale occipito-postérieure (OP) est la position dystocique la plus fréquente de nos jours. L’occiput du foetus est dirigé vers le derrière du bassin de la femme mais lors du travail, le foetus adopte naturellement une position foetale occipito-antérieure (OA). Il y a aussi la position occipito-postérieure persistante (OPP) et cela arrive dans 5% des foetus.
Les foetus ayant la position OPP naissant sans trop de difficulté et il n’y a pas besoin de forceps ou de manœuvres particulières. Cela est principalement causé par une mauvaise flexion de la tête du foetus, des contractions inefficaces ou encore un bassin anthropoïde ou androïde.
La Souffrance Foetale
Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas seulement la mère qui ressent une grande souffrance lors du travail et de l’accouchement mais le foetus aussi peut en ressentir. Cela peut être causé par un manque d’oxygène pour les besoins physiologiques du bébé, la compression du cordon ombilic, l’hypoxie, les maladies déjà présentes chez la mère ou le foetus, les anomalies au niveau du placenta, l’insuffisance utéro-placentaire, etc.
On reconnaît que le foetus est ou a été en souffrance par des tracés de FCF (fréquence cardiaque foetale) inquiétants, des selles (méconiums sont des selles noires) dans le liquide amniotique, une diminution ou augmentation marquée de la fréquence cardiaque du bébé, etc.
Dans ce cas, ce que les professionnels de la santé doivent faire immédiatement c’est de faire une réanimation intra-utérine qui consiste à prendre des mesures correctives pour favoriser les échanges d’air dans la circulation entre la mère et le foetus. Comme vous vous en doutiez, lorsque la mère sait que son enfant souffre à l’intérieur d’elle, le stress et les difficultés d’adaptations psychologiques deviennent de plus en plus difficiles. Toutefois, vous avez des professionnels avec vous qui feront tout en leur possible pour cesser la souffrance du foetus en procédant à un accouchement vaginal ou par césarienne immédiate, en cessant l’ocytocine, en repositionnant la mère si elle connaît de l’hypotension et plusieurs autres techniques.
Grossesse Multiple
Depuis qu’il existe des techniques de reproduction assistée (TRA), le taux de femme ayant des grossesses multiples est devenu de 1/45 femme aux État-Unis, bref cela a doublé depuis 20 ans. Les raisons des grossesses multiples sont soit la division d’un ovule fécondé ou la fécondation de 2 ovules distincts et les grossesses multiples sont plus fréquentes chez les Afro-Américaines, les femmes ayant eu d’autres grossesses, les femmes ayant un grand surplus de poids et les femmes plus âgées. On constate une grossesse multiple lorsqu’il y a la présence de 2 sacs gestationnels à la 5 ou 6 ème semaine de gestation (échographie), une fréquence cardiaque de plus de 10 battements par minute lors de l’auscultation, un fond utérin plus haut que la normale et des nausées et vomissements importants puisque le taux de l’hormone de grossesse (hCg) est plus élevé à cause des 2 embryons.
La femme qui est enceinte de jumeaux ou plus connaît un plus grand risque de nausées et vomissements, de fatigue extrême, d’insomnie, d’essoufflement rapide, de douleurs lombaires, de difficulté à respirer pendant un effort, des infections urinaires plus fréquentes, prise de poids plus importante, de l’oedème aux jambes et aux pieds, du diabète gestationnel, une hypertension gestationnelle, des problèmes urinaires (pollakiurie ou nycturie) des vergetures marquées, un risque d’accouchement prématuré ou par césarienne, un placenta praevia, des complications lors de l’accouchement, des présentations dystociques, le cordon ombilical autour du cou, la dysfonction utérine, une hémorragie, des difficultés d’adaptation, etc.
Les dangers pour les foetus sont un taux de mortalité plus élevé soient 10 fois plus que les foetus seuls, un retard de croissance chez les 2 foetus, une prématurité et tout ce que cela entraîne, des problèmes d’anomalies foetales, des présentations dystociques, un faible poids, etc…
La Macrosomie
La macrosomie foetale est lorsque le bébé pèse plus de 4000 g. Cela arrive plus fréquemment chez les femmes Afro-Américaines, les femmes ayant eu plusieurs grossesses, les grossesses prolongées, les femmes diabétiques et les femmes ayant un surplus de poids ou obésité ou encore ayant des antécédents de problèmes de poids.
Les dangers pour la mère sont:
- déchirure des tissus mous d’où la douleur et la cicatrise
- infection reliée à la cicatrice
- disproportion foeto-pelvienne
- hémorragie lors de l’expulsion du foetus
- travail dystocique
- souffrance foetale
- lésion au niveau du bras ou encore une fracture des clavicules
- inhalation de méconium (selles foetales noires)
- dystocie des épaules ( difficultés de l’accouchement en lien au bassin osseux maternel)
- asphyxie (arrêt de la circulation d’oxygène dans le corps)
- augmentation du temps du travail
- risque de rupture de l’utérus
- nécrose (mort) des tissus mous
- contractions utérines inégales
- difficulté dans la rupture des membranes
- fistules
- accouchement possible avec des forceps (augmentation du stress et difficulté d’adaptation)
- augmentation de la douleur
- souffrance foetale
- modelage de la tête
- procidence du cordon ombilical
- lésion du crâne (forceps)
- déchirure du premier degré (se limite aux points de jonction des petites lèvres, à la peau du périnée et à la muqueuse vaginale)
- déchirure du deuxième degré ( touche la peau du périnée, les muscles du périnée, la muqueuse vaginale et le fascia jusqu’à 1 côté du vagin ou les 2)
- déchirure du troisième degré ( la muqueuse vaginale, la peau du périnée, le périnée, l’anus et peut s’étendre jusqu’à la paroi antérieure du rectum)
- déchirure du quatrième degré ( idem déchirure du 3ème degré sauf que cela touche aussi la muqueuse rectale)
Bonjour Blandine
Comment allez-vous ?
Je suis vraiment désolée si j’ai utilisé des termes anxiogènes, ce n’était pas du tout mon intention.
À noter que cet article date de 2011 et depuis ce temps, je suis devenue moi-même maman en mars 2016 🙂
Mon bébé est né avec 4 tours de cordon (ça faisait TRÈS longtemps que le médecin n’avait pas vu ça) mais heureusement, ces tours de cordon étaient « lousses » et mon bébé est né en parfaite santé.
Depuis 2011, en fait, depuis que je suis tombée enceinte et que je suis devenue maman, j’ai beaucoup « appris » au niveau de l’accouchement.
Quand nous ne sommes jamais passée par là, on ne peut pas réellement savoir mais maintenant, je peux confirmer et approuver vos propos 🙂
Vous avez eu de bons bébés (grosseur) 🙂 Ici, on les calcule en livres et onze. Mon bébé est né à 7 lbs et 6 onzes …faut dire que j’ai accouché à 41 2/7 semaines de grossesse. J’avais un utérus 5 étoiles (ce que le médecin m’a dit pour me faire rire) hihihi 🙂
Merci Blandine pour votre commentaire 🙂
Je vous souhaite une belle journée
Cordialement
Roxanne
Heureusement que je n’ai pas lu ça avant d’avoir mes enfants …
* Le syndrome de stress post traumatique est fréquent, mais APRÈS l’accouchement, souvent suite à un accouchement violent, ou les besoins de la femme ont été piétinés sans raison (fréquent en maternité), ou la naissance a été rendue difficile par des interventions inutiles et à risques. Parfois l’accouchement peut être traumatique aussi pour des raisons de pathologies maternelles et ou foetales.
* L’hypertonie utérine : fréquente en cas d’utilisation en dépit du bon sens d’ocytocine ou pire de cytotec (qui n’a pas d’autorisation de mise sur le marché pour l’accouchement sur enfant vivant – et pourtant, ça ne gêne pas certaines maternités pour l’utiliser …)
* L’hypotonie utérine : fréquente aussi en cas d’utilisation d’ocytocine trop longtemps (oui l’ocytocine peut avoir deux effets inverses … selon les femmes, les doses, les durées) … l’ocytocine artificielle bloquant la production d’ocytocine naturelle, ça peut être dramatique après la naissance du bébé.
* Bébé qui se présente en « OPP » – ici on dit en OS – occipito sacré, il nait en regardant le ciel … C’est SURTOUT un problème quand la femme accouche sur le dos immobile sous péri … c’est là qu’on retrouve des accouchements dystociques bébé qu’il faut extraire par forceps et délabrement périnéal, graves déchirures (souvent consécutives à une épisitomie) … Mais si la femme accouche physiologiquement (réellement physiologiquement : libre de ses mouvements et positions, de bouger, de boire, de manger si besoin, sans aucune contrainte artificielle …), la position OS ne pose souvent pas plus de problème – je n’accouche que comme ça … jamais subi de forceps. Et pourtant je fais des bébés macrosomes …
* c’est bien la première fois que je lis que l’accouchement rapide (vous utilisez tout le long des termes anxiogènes … pourquoi ne pas utiliser « rapide » beaucoup plus positif que « précipité ») est dangereux … ma mère a accouché de ses 5 gros bébés (entre 3kg8 et 4kg5) en moins de 2h chaque fois, sans le moindre soupçon de déchirure … pas mal pour une femme de 1m57, gabarit proportionnel, non ?
mon 3ème est né en 2h30, il était « macrosome », expulsion en 2 poussées réflexe … un vrai BONHEUR ! (tout allait bien pour nous merci)
j’ai cotoyé nombre de mamans, dont certaines accouchaient très vite. Rien de ce que vous décrivez n’est arrivé …
* « une grande multiparité (plus de 2 enfants ou grossesses) » euh suivant les études médicales, une grande multipare c’est à partir AU PLUS BAS de 5 enfants … pas 2 enfants !
* on en arrive au bébé « macrosome » … le problème du bébé macrosome, ce n’est pas tant sa macrosomie que les conditions dans lesquelles on oblige sa mère à accoucher aujourd’hui. Immobile, sur le dos, sous péri (vu que immobile sur le dos ça décuple la douleur), et ocyto (vu que la péri a une sale tendance à ralentir le travail et le rendre moins efficace) …etc, l’autoroute pour fermer le bassin et le bloquer en position la plus étroite. Ou l’art et la manière de créer des problèmes de toutes pièces …
* Disproportion foeto pelvienne, ou le très fameux « bassin rétréci » …
déjà si les femmes n’étaient pas bloquées sur le dos, on verrait chuter rapidement le nombre de femmes qui ont droit à cette étiquette …
la pelvimétrie, qui produit un nombre incroyable de bassins « » »rétrécis » » » est un examen qui n’a qu’un nombre extrêmement bas de réelles indications médicales. Utilisée à tout va et ne sert qu’à faire grimper nettement le taux de césariennes inutiles, créer une anxiété nocive et sans fondement chez la future maman, et décupler le nombre de femmes convaincues d’être malfoutues et incapables de donner la vie par elle mêmes.
* Cordon autour du cou : pourquoi en parler dans le chapitre « procidence » ? ça n’a RIEN à voir …
vos remarques sont anxiogènes au possible – inutilement anxiogènes. Un bébé sur trois nait avec au moins un tour de cordon autour du cou – voire plus … Et ? ça ne cause aucun problème dans la très grande majorité des cas. Mon 3ème avait 2 tours autour du cou, ça ne l’a pas empêché de naitre comme une fusée 😀 … (et il était macrosome …)
* ça serait bien de préciser que placenta praevia et acreta ne tombent pas du ciel comme ça … ils sont souvent la conséquence de blessures utérines (curetage post IVG ou FC, césarienne, toute intervention chirurgicale causant une lésion à l’utérus …).
Il y en aurait encore bien à dire …
Quelles sont les signes indesirables avant,pendant et après l’accouchement
Bonjour Timothee
Comment allez-vous ?
Je vous invite à demander à une sage-femme, infirmière, gynecologue ou encore le médecin qui fait des suivis de grossesse 🙂
Cordialement
Roxanne